Accueil Economie Bizerte | Hackathon « SEA Tech’Hack » : L’écosystème des start-up s’affirme dans l’économie bleue !

Bizerte | Hackathon « SEA Tech’Hack » : L’écosystème des start-up s’affirme dans l’économie bleue !

 

Lancé par le CBC, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par «Expertise France» dans le cadre du projet «Innov’i – EU4Innovation», le Hackathon «SEA Tech’Hack» est une action destinée aux étudiants et tous autres jeunes créatifs porteurs de projets dans les secteurs maritime et l’économie bleue avec une composante technologique.

Pour promouvoir l’entrepreneuriat dans la région de Bizerte et booster davantage l’écosystème existant, le «Coworking Business Center» (CBC Bizerte) a lancé, pendant 48 heures (du vendredi jusqu’au dimanche 18 juin 2023), le Hackathon «SEA Tech’Hack», durant lequel les porteurs d’idées ont pu avoir une assistance technique de la part de plusieurs experts, notamment en idéation, en communication et branding, en montage du business modèle et en pitching pour avoir une idée claire et bien structurée autour de leurs projets.

Une première…

«À la fin du Hackathon, trois projets lauréats ont été sélectionnés à travers les membres d’un comité de jury indépendant, composé des experts dans des métiers liés à l’économie bleue.  Ce sont des experts en montage de projets, transformation numérique, des représentants de l’écosystème régional des start-up…, en plus des universitaires», a précisé Osswa Dridi, conseillère développement CBC, dans une déclaration accordée à La Presse.

En ce qui concerne le choix de cette thématique, elle a mentionné qu’en tant que ville côtière, Bizerte est une ville portuaire par excellence. Elle est riche en termes de diversité biologique et d’écosystème marin. «Il y a lieu de préciser que cette initiative est une première du genre dans notre pays», a mentionné Dridi.

«Nous sommes le premier incubateur à aborder la thématique de l’économie bleue dans les programmes d’accompagnement des start-up en Tunisie. À cet égard, une telle initiative consolide et renforce davantage le potentiel existant et aura plus de valeur si elle émane des jeunes de la région. Et avec cette implication et cette prise de conscience, nos jeunes startupers prendront la relève et s’impliqueront d’une manière spontanée dans la préservation de l’écosystème existant. Donc, il suffit de donner à ces jeunes un coup de pouce pour créer ce sentiment d’appartenance à la région, renforcer le challenge lancé, promouvoir l’entrepreneuriat et bien évidement d’autres suites se déclencheront», a-t-elle ajouté.

Une expérience à généraliser

Une fois que les lauréats auront reçu leur prix, l’incubateur poursuit sa mission d’accompagnement à travers la mise en place de son local pour le partage et l’échange d’expertise, la mise en contact avec les experts dédiés… pour que les jeunes startupers puissent implémenter leurs projets.

«Le fait de se spécialiser en tant qu’incubateur de l’économie bleue est en soi une idée intéressante, touchante et impressionnante, car ce secteur représente évidemment des opportunités à ne pas négliger. Certes, ceci n’est qu’un point de départ, étant donné qu’en tant qu’incubateur, on compte généraliser cette expérience sur tout le territoire national avec les différents incubateurs régionaux», a encore fait savoir la conseillère développement CBC, tout en ajoutant que l’objectif est et restera toujours de permettre à un porteur de projet innovant dans le domaine de l’économie bleue de booster la création de sa start-up grâce à l’accompagnement du CBC.

En ce qui concerne la liste des gagnants, le premier prix a été décerné à la start-up «Blue Deal», une plateforme digitale de gestion et de vente des produits de mer en impliquant les pêcheurs. S’agissant du deuxième prix, c’est le projet «4S» destiné à la collecte des déchets, pétrole et plastique de la mer.

Alors que pour le troisième prix, il a été décerné à la start-up «Ghamdha» () qui commercialise des lunettes spéciales en AR/UR pour la réalité virtuelle avec le développement d’un jeu vidéo intégré pour une expérience inédite en mer.

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Un commentaire

  1. Maalaoui Abdo

    23 juin 2023 à 06:46

    En 2016, la production halieutique et aquacole mondiale a représenté environ 171 millions de tonnes avec une valeur à la « première vente » estimée à 362 milliards de dollars, les exportations générant plus de 152 milliards de dollars, dont 54 % provenant de pays en développement.5 avr. 2023 et le littoral tunisien s’étend sur près de 1 570 km. Si l’on y ajoute les îles, îlots, ports, et autres, ce linéaire avoisinerait les 2 300 km et plus 96 mille km2 d’espaces maritimes.16 juil. 2021 ! C’est combien notre part de 362 milliards de $ dans l’économie bleue tunisienne ? Les dirigeants de divers gouvernements tunisiens n’ont jamais su qu’il existe une économie bleue génératrice des revenus colossaux ! En plus les divers gouvernements ont élaboré des lois cadenas pour empêcher les « gens de la mer » de penser développement, essayez d’avoir une autorisation de mettre en oeuvre un petit chantier naval rural ou une ferme d’aquaculture, vous allez comprendre qu’on est loin ! Il faut faire une petite Révolution bleue pour secouer nos mentalités rouges ! L’Algérie, notre voisin, est entrain de créer un miracle dans le domaine de l’économie bleue avec une Administration dynamique, compétente et accueillante qui sont entrain de coacher des milliers de jeunes hommes et femmes du Port d’El Kala au petit Port de Ghazaouette ! J’ai décidé de faire mon projet au nouveau chantier naval d’El Kala, mon projet est un Centre de Recherche & Innovation, un savoir faire que j’ai acquis durant mes 50 ans de résidence au Canada et mes 40 ans comme expert en coopération internationale à travers 80 pays ! C’est triste pour un retraité tunisien qui voulait aider son pays d’origine !

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